Les élèves sont allés à la rencontre des passants à la station de tramway proche du lycée ainsi qu’à la sortie d’un magasin de jardinage. Voici ce qu’ils ont pu recueillir :
– Faire découvrir l’Histoire et le vécu de ces Personnes Contraintes au Travail en pays ennemi et en France,
– Reconnaître le traumatisme et le sentiment de culpabilité,
– Réaliser un travail de mémoire afin de les transmettre aux nouvelles générations, dans ce cas, les lycéens, mais aussi au grand public, par le biais de la radio (FM et internet),
– Donner aux lycéens suffisamment d´éléments d´analyse et de réflexion sur une partie de l´histoire récente de l´Aquitaine afin de les aider à construire un esprit critique en tant que citoyens,
– Les aider à comprendre l´importance de la liberté,
– Recueillir la parole et collecter les témoignages des anciens,
– Récupérer des documents d’archives sonores et écrits,
– Dénoncer la non reconnaissance du statut de déporté du travail en France.
Le projet était fondé sur trois niveaux d’élaboration :
a) Le travail radiophonique,
b) Le travail avec les lycéens,
c) La diffusion sur les ondes de R.I.G.
Nous avons travaillé avec la classe de Terminale TTU accompagnée leur professeur Emmanuelle Spiesse et la classe de 2nde M avec leurs professeurs Sylvie Perpignan et Marie Letang.
Les élèves sont allés à la rencontre des passants à la station de tramway proche du lycée ainsi qu’à la sortie d’un magasin de jardinage. Voici ce qu’ils ont pu recueillir :
Avant de réaliser une enquête sur le terrain, les lycéens ont réalisé des questionnaires dont voici quelques résultats :
Réponses d’une surveillante :
1) C’était pendant la 2ème guerre mondiale, liée à l’Allemagne.
2) Dictature.
3) Le mot «obligatoire» ne laissait pas le choix à l’époque.
4) Non.
5) Non et je n’espère pas.
CPE du lycée:
1) Pour moi, camp de travail obligatoire pendant la 2ème guerre mondiale où l’aîné partait.
3) J’y serais allé sinon je me serais fait fusiller (si j’en avais eu l’âge et que j’avais été un homme).
4) Mon beau-père.
5) J’espère que non.
Professeur de français :
1) Toute personne dans la tranche d’âge devant partir travailler en Allemagne a connu la privation de la liberté, la séparation de sa famille.
2) Je pense qu’il devait être très difficile de partir et je comprends que certains soient partis rejoindre les rangs de la Résistance.
3) Je pense que si j’avais été convoqué, j’aurais désobéi, comme certains ont pu le faire.
4) Mon grand-père ne s’est pas présenté, il s’est caché, et mon autre grand-père a été résistant.
5) Je vais tout faire pour apprendre aux jeunes les valeurs qui les empêcheront d’être soumis à de tels régimes. Je pense qu’il faut donner une éducation historique et politique, pour qu’on n'oublie pas, et que cela ne puisse jamais se reproduire.